Le gouvernement tente de maintenir la consommation pour faire face à une dette abyssale et un chômage qui progresse encore. Pour rappel, en 2010, l'état va emprunter environ 700 millions d'euros chaque jour, ce qui donne une idée de l’ampleur de la situation. Chaque achat avec un crédit revolving est un achat qui n’aurait potentiellement pas eu lieu avec du « cash ». Partant de ce fait, on comprend pourquoi le gouvernement ne veut pas se passer de ce type de crédit
Le crédit revolving amène le gain de TVA pour l’état et une contribution au maintien de l’emploi, à la vie (ou survie) des entreprises liées à cet achat (producteur, distributeur…), et enfin aux différents impôts et taxes y afférent.
L’état doit tout faire pour ne pas gripper la machine. Cette politique ne constitue pas une vision à long terme, car le client, emprunteur dans ce cas, s’appauvrit avec cet achat. Après la mise en place du crédit permanent, le pouvoir d’achat du ménage aura encore décru, ce qui l’obligera, s’il souhaite ou doit consommer, à renouveler l’opération avec un autre crédit, et ainsi de suite…
Notons enfin que la valorisation de l’épargne disponible est inférieure à 2% aujourd’hui, à comparer au TEG des crédits « revolving », autour de 18%.
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